LES PUCES SONT UN RÉEL PROBLÈME
Tous nos animaux de compagnie sont à risque d’attraper des puces du printemps à l’automne (mai à octobre). À l’extérieur, l’environnement est évidemment fréquenté par d’autres animaux : écureuils, chats errants, petits rongeurs, mouffettes etc. qui laissent tomber au passage des excréments et des œufs de puces sur le sol, ceux-ci se transformant en larves desquelles émergeront des puces adultes plus ou moins rapidement selon les conditions. Les puces pouvant sauter jusqu’à 20cm à la verticale et 41 à l’horizontale, le bas de vos jambes est à leur portée (vous les transporterez à l’intérieur), tout comme les chats et chiens non protégés avec un anti-puces qui peuvent donc être les innocentes victimes d’un saut de puce directement dans leur fourrure et toutes leurs conséquences! Les puces sont des parasites se nourrissant à même le sang de leur hôte et les déjections des puces expulsées après leur repas, ces petits points noirâtres qui apparaissent dans sa fourrure, sont souvent le premier signe évocateur de puces sur votre animal.
Les conséquences
Chez les chiens une réaction allergique peut également apparaître, la même DPP due aux séances intensives de grattage, léchage et mordillements dues aux démangeaisons au niveau du dos, bord arrière des cuisses, abdomen, le poil finit par tomber, squames et croûtes apparaissent. Les chiens aussi peuvent développer des complications sous forme de lésions bactériennes suintantes infectées, la pyodermite.
Des maladies peuvent également être transmises par les piqûres de puces, comme par exemple l’hémobartonellose. Cette maladie, aussi appelée anémie infectieuse féline, entraîne la destruction des globules rouges par des parasites tels Mycoplasma haemofelis et Mycoplasma haemominutum. Les chats sains, en bonne santé avec un système immunitaire fort, sans maladie invalidante peuvent être infectés sans développer la maladie. Les chats plus faibles, immunodépressifs, avec leucose et/ou FIV, par exemple, infestés par les puces avec des symptômes tels anémie, abattement, fièvre, troubles digestifs, anorexie, fréquences respiratoires et cardiaques augmentées, muqueuses blanchâtres ou jaunâtres, pourraient avoir développé une hémobartonellose. Une autre des conséquences fréquentes d’une infestation de puces chez le chat et le chien est la transmission du ténia par l’ingestion de puces parasitées au cours de leurs toilettages et léchages!
LA PRÉVENTION : LA CLÉ
L’administration régulière d’un anti-puces pour les chiens et chats sortant beaucoup, ne fréquentant que la cour arrière ou restant carrément à l’intérieur est une prévention dont ils devraient bénéficier. L’utilisation facile des anti-puces en gouttes vendus sous forme de pipettes pratiques tels le Traitement anti-puce Hartz pour chats . et le Traitement anti-puce Ultraguard pour chiens procure une protection contre puces, piqûres de puces et contaminations reliées.